Je ne sais pas pour vous, mais nous, nous sommes les champions incontestés des fausses bonnes idées. Le genre d’idée dont tu es sûr et certain que ça va être gagnant.
Notre top 3
Numéro 3 : Se lever un matin et décider d’aller cueillir des petits fruits, le dire aux filles, se préparer, mais sans jeter un coup d’œil dehors. Sortir et se rendre compte qu’il pleut à boire debout… Oups!
Mais bon, trop tard, on s’est rendu quand même et finalement, on n’a pas pu cueillir de fruits, mais on a pu jouer et voir plein d’animaux. 🙂
Numéro 2 : Que dire de la peinture… Ici, je ne sais pas pourquoi, mais dès qu’on sort de la peinture, nos filles virent folles. Je les installe avec des gros cartons pour limiter les dégâts; de mémoire, c’était la première fois que je les laissais en faire. Donc, Mini a 1 an et Lily, 2 ans. Je me suis dit : « Ah, tiens, on va faire leurs empreintes. » Une heure plus tard, je crois que mes filles avaient plus un centimètre de peau sans peinture. Je crois qu’en leur mettant les pieds dedans, elles ont compris qu’elles pouvaient se rouler dedans! Et moi, je riais tellement que je les ai juste laissées aller. J’ai profité de la sieste pour tout nettoyer. 😉
Et Numéro 1 : Décider de faire une journée « expérience scientifique » à la maison. Fouiller le Net, trouver ce qu’on veut faire, aller acheter ce qu’il manque. Jusque-là, pas de problème. Yeah! on fait de la glu.
Les deux filles, papa et moi autour de la table. On suit les instructions à la lettre, du moins, c’est ce qu’on pense. Mais ça ne vire pas du tout en glu, mais en grosse bluette vert lime. Oups! Et là, papa a une bulle au cerveau et en lance une poignée sur Lily. La folie. La bluette verte giclait de tout bord, tout côté. On en était recouverts de la tête aux pieds. Rire comme ça, je suis pas mal certaine que c’est illégal. La crise de folie a duré environ 30 minutes. Nettoyer le bordel après… 4 heures! Il y en avait partout : les chaises, le plancher, le divan, les escaliers, et ça, sur les deux étages! Ha ha! Quelle idée… Mais malgré tout, un an plus tard, les filles rient encore quand on en parle.
La morale de cette histoire : les fausses bonnes idées, en général, finissent simplement par créer de méchants beaux moments mémorables.
Et vous, en avez-vous, des fausses bonnes idées?
Texte révisé par Carine Paradis